Pour mieux comprendre ce que nous signons (notamment le 16 octobre dernier à CinéMassy), voici une explication du contexte et surtout 2 vidéos de 7-8 min qui éclairent singulièrement les conditions de vie et les conséquences des fusillades qui ont eu lieu lors du refus d’expulsion – néanmoins pacifique – de certains habitants de Port Harcourt…
Accéder ici aux brèves explications et aux vidéos
Les habitants du bidonville vont témoigner contre le gouvernement pour recours meurtrier aux armes à feu. La plainte a été déposée par 10 résidents de Bundu et des zones voisines, et par le Projet pour les droits socio-économiques et la responsabilité (SERAP), une ONG nigériane.
Amnesty International a soumis un mémoire destiné à éclairer la cour, répertoriant les normes internationales et nationales sur le droit à la vie, le droit à la protection contre les expulsions forcées, et le droit à un recours utile, ainsi que celles relatives au recours à la force et aux armes à feu. Ce mémoire souligne par ailleurs que l’ordonnance de police 237 du Nigeria n’est pas conforme à ces normes, mais permet à la police de faire feu sur des manifestants, qu’ils représentent une menace pour la vie d’autrui ou non.
Sur ce lien, vous accèderez à la Chronique de Véronique Gaymard (moins de 4 min) du 20 octobre 2012 sur RFI, précisément sur ce thème. Elle a interviewé Marcus George Irimaka qui se bat, depuis plus de 10 ans, pour tenter d’éviter ces expulsions forcées qui se multiplient.
Pour mieux cerner la situation actuelle et les enjeux à venir du Nigéria, quelques cartes de la très précieuse émission « Le dessous des cartes » de Jean-Christophe Victor…
Vous pouvez toujours signer ou faire signer la pétition, sur ce lien