Comme nous l’a rappelé Lionel Quille et les évènements actuels (Mali, Syrie, Centrafrique…), les enfants soldats ne sont pas le seul apanage de la RDC, loin de là, la « palme » si l’on peut dire en revenant à la Birmanie, puis la Colombie…
Les enfants soldats sont les garçons ou filles, âgés de moins de 18 ans, membres de manière volontaire ou forcée d’une force combattante (armée gouvernementale ou groupe armé) quelque soit la fonction qu’il exerce (combattants, éclaireurs, espions, serviteurs, esclaves sexuels). La participation directe aux hostilités ou l’usage d’une arme par l’enfant n’est pas un critère déterminant et les filles utilisées comme esclaves sexuelles ou soumises à des mariages forcés au sein d’une force armée sont considérées comme des enfants soldats. C’est pourquoi on parle aujourd’hui d’enfants associés aux groupes et forces armés. Les stratégies de prévention de leur enrôlement ont été conçues pour la première fois en avril 1997 dans les Principes du Cap , lors d’une conférence réunissant en Afrique du Sud l’UNICEF et plusieurs ONG. Le Secrétaire Général des Nations Unies a présenté, le 26 octobre 2006 un rapport sur les enfants dans les conflits armés dans lequel il liste les pays où des enfants sont recrutés par des forces ou groupes armés.
Les jeunes filles sont recrutées à double titre, comme enfants, et comme étant de sexe féminin, par les groupes rebelles, plus que par les armées régulières. Dans certains groupes armés la proportion de filles peut atteindre 40% des effectifs. La violence sexuelle sur les femmes et les filles est un aspect systématique des conflits modernes. Elles sont utilisées comme esclaves sexuelles mais aussi comme combattantes , bombes humaines, ou servantes.
Pour compléter ce que Lionel Quille nous a appris et dont une partie est retracée sur ce lien… vous pouvez vous référer à ce site