« La vague blanche » que nous annoncions dans un précédent « post » a réuni à Paris devant le Panthéon, un millier de personnes…


On le sait, la Syrie depuis ces 2 ans, ce sont :
70 000 morts;
1 million de réfugiés;
2 à 3 millions de déplacés internes ;
des milliers de blessés, torturés, mutilés, emprisonnés…
Une situation humanitaire catastrophique
Qu’y a t-il au-delà des chiffres ??
Plus personne ne pourra dire « On ne savait pas… »
On sait !
Alors, si on ne peut que hurler,
que notre cri soit assourdissant et ininterrompu,
tant que les tortionnaires continueront de torturer
et les assassins d’assassiner…Ici vous visionnerez le « STOP » de Jean-Claude CASADESUS
Quelques clés pour comprendre :
La Syrie est dirigée depuis les années 1970 par une famille alaouite, la famille El-Assad, qui s’appuie sur un régime de parti unique, le parti Baas. Toutes les clefs du pouvoir sont détenues par des membres de cette minorité alaouite qui représente 13 % de la population, dans un pays sunnite à 70 %. Les révoltes qui ont débuté depuis mars 2011 dans le pays ont aussi des implications sur les voisins de la Syrie.
la crise syrienne a des conséquences qui dépassent largement le cadre de son territoire : migrations, instabilité, enjeux économiques…
Voir et revoir les excellentes émissions ‘Le dessous des cartes » dirigées par Jean-Christophe Victor :
Syrie : Les origines de la crise
Les implications régionalesIci, une émission RFI de 19 min sur les enjeux et la situation actuelle en Syrie
A SAVOIR AUSSI
Sans faire de bruit, la France a décidé d’imposer des visas aux Syriens qui souhaiteraient transiter par son territoire pour rejoindre un autre État. Solidaire avec l’opposition en Syrie, mais peu encline à étendre cette solidarité aux Syriens qui aspirent à bénéficier d’une protection sur son propre territoire.
Depuis le début du mois de janvier 2013, les sites web de plusieurs consulats français, comme celui du Liban, de la Turquie ou du Koweït, indiquent qu’« à compter du 15 janvier 2013, les ressortissants syriens se dirigeant vers un pays hors de l’espace Schengen en transitant par les aéroports français devront être munis d’un visa de transit aéroportuaire » (VTA).
Devant la difficulté pour obtenir un tel visa, cette obligation entrave sciemment la possibilité pour les Syriens d’échapper au conflit qui fait rage dans leur pays. Surtout, elle permet à la France de renvoyer vers leur pays de départ les personnes dépourvues de ce visa et, par la même occasion, elle restreint la possibilité pour certains Syriens de déposer une demande d’asile auprès de la France, à l’occasion de leur transit par un aéroport français.
Cette décision s’appuierait sur le Code Communautaire des visas, qui prévoit l’adoption d’une telle mesure « en cas d’urgence due à un afflux massif de migrants clandestins ». Pourtant, de toute évidence, les Syriens qui cherchent à fuir leur pays ne peuvent être assimilés à des « migrants clandestins ».
Cette décision porte atteinte à l’exercice du droit d’asile pour les personnes fuyant des persécutions. Elle expose également ces personnes à des menaces sur leur vie et leur liberté en cas de renvoi vers un pays tiers qui lui-même les renverrait en Syrie.
L’Anafé et le Gisti saisissent donc le Conseil d’État pour faire cesser cette atteinte grave et manifestement illégale aux droits fondamentaux de ces personnes.