Tep Vanny, cambodgienne qui se bat depuis 2007 contre les expulsions forcées de sa communauté, vient de recevoir la semaine dernière un prix des défenseurs des droits de l’homme à Washington.
Elle vient également d’être libérée à la suite d’une « action urgente » d’Amnesty.
La société Shikaku, un consorsium mixte de capitaux publics cambodgiens et une compagnie chinoise qui a l’intention de construire un quartier luxueux commettent des expulsions forcées à tour de bras…
En effet, les autorités ont octroyé à la compagnie une concession pour 99 ans sur le site du Lac Boeung Kak, dans le centre de la capitale Phnom Penh.
Un an après, 20 000 personnes ont été menacées d’expulsions forcées. Des associations de familles se sont créées pour s’y opposer et négocier les conditions de relogement.
En 2013, le bras de fer continue entre les associations de quartiers et des compagnies qui menacent des familles d’expulsion.
Tep Vanny a été emprisonnée à plusieurs reprises, elle continue de se battre pour sa communauté.
Ici, une émission radiophonique de 3 min sur RFI
Amnesty International demande aux gouvernements de :
mettre un terme aux expulsions forcées,
garantir aux habitants des bidonvilles un accès aux services publics identique à celui dont bénéficie le reste de la population,
permettre une participation active de ces personnes dans tous les projets visant à améliorer les conditions dans les bidonvilles.
Signez notre pétition en faveur de deux défenseures cambodgiennes du droit au logement