Une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dans le monde entier.
Nous sommes pris dans un réseau d’interdépendances auquel nous ne pouvons échapper, tous liés par une destinée commune.
Tout ce qui touche l’un de nous directement touche indirectement tous les autres ».Martin Luther King, Lettre de la prison de Birmingham, 16 avril 1963, Etats-Unis
Le rapport 2013 d’Amnesty rend compte de la situation des droits humains en 2012 dans 159 pays et territoires.
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Dans le diaporama ci dessous les principaux éléments de cette année désastreuse pour des millions de personnes qui ont fui les conflits et les persécutions, ou qui ont quitté leur pays en quête de travail et d’une vie meilleure.
Partout dans le monde, les États se montrent davantage désireux de protéger leurs frontières nationales que les droits de leurs citoyens et ceux des hommes et des femmes qui viennent chercher refuge ou de meilleures chances chez eux.
Pour le peuple syrien, 2012 a été une nouvelle année de perdue, une année où la situation n’a guère changé – à l’exception du nombre sans cesse croissant de vies perdues ou brisées par un conflit qui a déjà jeté des millions de personnes hors de chez elles.
Le monde est resté les bras croisés alors que l’armée et les forces de sécurité syriennes continuaient de mener des attaques aveugles ou ciblées contre les civils, et de soumettre à des disparitions forcées, d’arrêter arbitrairement, de torturer et d’exécuter sommairement les opposants supposés, tandis que des groupes armés poursuivaient de leur côté les prises d’otages et, dans une moindre mesure, les exécutions sommaires et les actes de torture.
La situation en Syrie est vraiment préoccupante. Du côté gouvernemental comme celui des groupes armées on inflige les pires supplices aux populations civiles. Malheureusement, Amnesty n’as aucun moyen de pression sur les groupes armés contrairement aux Etats. Cependant, les actes de torture ne sont tolérables ni pour les uns ni pour les autres. Alors une réflexion profonde doit être menée pour lever les entraves à une plaidoirie internationale contre les traitements inhumains et dégradants de quelque côté qu’ils soient car ce qui est important: c’est la dignité humaine. L’autorisation de fournir des armes à la rébellion syrienne à partir du mois d’Août par la dernière résolution de l’ONU sur la Syrie n’est pas une solution mais plutôt de l’huile sur le feu. Vivement que le conflit s’arrête et que les coupables de crimes de guerre jugés et condamnés à la hauteur des actes abominables qu’ils auraient commis.