Deux millions, c’est le nombre de réfugiés syriens que nous annonce ce 3 septembre l’Agence des Nations-unies pour les réfugiés.
Ces réfugiés restent majoritairement dans les pays voisins.
En Europe, des Etats manifestent leur solidarité en faisant venir des réfugiés sur leur sol.
La France, elle, continue de ne pas vouloir accepter des réfugiés syriens bloqués dans les camps de réfugiés.
Dans quelles conditions y vit-on ? Pour en avoir une idée, cliquez ici . Vous découvrirez un témoignage de vie dans le camp de Zaatri en Jordanie où vivent 130 000 personnes.
La réinstallation pour être solidaire et protéger les réfugiés de Syrie
C’est un devoir de solidarité internationale : partager l’accueil des réfugiés entre les Etats en cas de crise comme celle qui secoue la Syrie est une obligation internationale qui s’impose aux Etats qui, comme la France, ont ratifié la convention de 1951 qui protège les réfugiés.
Parmi les moyens existant pour protéger les réfugiés, il existe un moyen efficace de mettre à l’abri les personnes les plus vulnérables qui sont bloquées dans des camps surpeuplés : la réinstallation.
La réinstallation consiste pour un Etat à accepter directement sur son territoire des personnes identifiées par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés comme ayant particulièrement besoin, dans un contexte comme celui de la Syrie, d’une protection efficace, d’une autre nature que celle offerte par les camps de réfugiés. Ces personnes sont alors rapatriées dans l’Etat d’accueil et bénéficient du statut de réfugiés.
Pour interpellez le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, retweetez le message que vous trouverez ici