Hôtel Rwanda
1994 : Un homme refuse de céder à la barbarie.
Le génocide des Tutsis raconté à travers l’histoire vraie de Paul Rusesabagina, directeur adjoint d’un hôtel rwandais, qui sauva la vie de 1 268 personnes…
Ce film bouleversant met en lumière la passivité des nations occidentales, France et Belgique en tête.
Kigali, avril 1994. Le Rwanda est miné par une guerre civile depuis quatre ans. Les rebelles Tutsis luttent contre le régime rwandais, dirigé par des Hutus. Alors que les miliciens du président Juvénal Habyarimana s’arment de machettes, la radio hutue RTLM (Radio Télévision Libre des Mille Collines) distille la haine dans le pays, appelant sans relâche à « éradiquer l’infection » des « cafards » tutsis. Directeur adjoint du luxueux hôtel des Mille Collines, où se côtoient Casques bleus, généraux rwandais et touristes occidentaux, Paul Rusesabagina, Hutu marié à une Tutsie, est persuadé que le calme reviendra vite. À tort. Le 6 avril, le président Habyarimana est assassiné, ce qui déclenche la furie des Hutus et le début du génocide des Tutsis. Paul Rusesabagina transforme alors son hôtel en refuge pour Tutsis, bientôt cerné par les milices des Hutus.
Messages sanguinaires
Sorti dix ans après le génocide, Hôtel Rwanda offre un aperçu de l’horreur qui ravagea le pays et causa la mort de quelque 800 000 personnes en une centaine de jours. Si la cruauté des milices hutues est davantage suggérée que décrite, le réalisateur Terry George n’a pas hésité à tourner certaines scènes très dures, avec en fil rouge les messages sanguinaires de la RTLM – « Goûtez aux putes tutsies avant de les tuer ».
L’autre grande force de ce film est de mettre en lumière l’abandon des Rwandais par l’Occident. Les soldats français et belges, présents sur place, quittent le pays après avoir rapatrié les leurs, alors que les casques bleus, en sous-effectif, n’ont pas le droit de faire usage de la force. L’un d’eux, le colonel Oliver (incarné par l’excellent Nick Nolte), résume la situation avec une nuance toute diplomatique : « Nous maintenons la paix. Nous ne faisons pas la paix. » De paix, il n’est bien sûr jamais question. Seuls le courage et les relations haut placées de Paul Rusesabagina permirent de sauver la vie de 1 268 Tutsis et Hutus modérés. Hôtel Rwanda lui rend un vibrant hommage.
bonjour,j’ai regardé le film hier soir et je suis boulversée de voir que tout recommense en syrie erithrée et ailleurs,sous pretexte de religion on tue torture et pille chez les plus pauvres de la planète,on reçoit les dictateurs c’est le profit qui prime.vente d’armes pétrole gaz etc….je ne pensais pas revoir cela à 70 ans nous pensions changer le monde en suivant les étudiants en mai 68 mais hélas les gendarmes du monde sont toujours les memes:russie états-unis et les églises de toutes sorte qui ont largement de quoi loger les réfugiés.merci aux ONG de faire ce qui devrait incomber aux états riches.il faut continuer à lutter allez la jeunesse de tous les pays!