Dans le cadre de la campagne 10 jours pour signer, notre groupe a choisi de relayer l’information en vous présentant chacun de ceux pour lesquels nous devons nous battre.
Ces deux jeunes étudiantes, Popi Qwabe et Bongeka Phungu-la, de 24 et 28 ans ont été tuées par balle et leurs corps abandonnés au bord d’une route une nuit de mai 2017, à Soweto, près de Johannesburg en Afrique du Sud. Depuis leur assassinat, leurs familles cherchent des réponses. Trois ans après les faits, elles font face à une enquête de police entachée d’irrégularités et à une absence totale d’avancées.
Deux autres femmes ont été retrouvées mortes à Soweto le même week-end que Popi Qwabe et Bongeka Phungu-la. Selon les statistiques officielles, une femme est tuée toutes les trois heures en Afrique du Sud. Face à ce bilan désastreux, la mobilisation enfle au sein de la société et le gouvernement a lancé en 2020 un vaste plan d’urgence contre les féminicides. Pour les proches des deux amies, cependant, l’attente n’a que trop duré. » Il faut dénoncer ces choses lorsqu’elles se produisent et se battre pour obtenir justice, affirme le cousin de Bongeka, Mdu. C’est dur de vivre sans pouvoir faire son deuil à cause de toutes ces questions qui restent sans réponse. »
Nous demandons aux autorités sud-africaines de mener une enquête exhaustive et impartiale sur l’assassinat de Popi et Bongeka ; •traduire en justice les auteurs de ce crime.
Rendez vous sur notre site: amnesty.fr pour signer la pétition