En 2014, la journée mondiale contre la peine de mort s’attaque à la situation des condamnés à mort atteints de troubles mentaux.
Amnesty International a recensé des cas de personnes qui souffrent de handicaps et ont été condamnés à mort ou exécutés dans des pays notamment le Japon mais aussi le Pakistan et les États-Unis. Si ces pays ne réforment pas de toute urgence leurs systèmes de justice pénale, de nombreuses personnes seront en danger.
L’altération de la santé mentale est un facteur critique à prendre en considération à toutes les étapes du processus de la peine capitale, de la commission du crime jusqu’à l’exécution de la personne condamnée.
Aujourd’hui encore, des personnes atteintes de troubles mentaux graves sont exécutées dans le monde bien que la majorité des États interdise cette pratique.
Au Japon, par exemple, le Code de procédure pénale (article 479) prévoit une suspension de l’exécution des personnes considérées comme atteintes de démence.
Pourtant, Matsumoto Kenji a été condamné à mort en 1993 bien qu’il soit atteint d’un sévère handicap mental.
Son handicap mental s’est notamment traduit par une inaptitude à suivre les débats lors de son procès et à comprendre la nature du châtiment auquel il a été condamné. De plus, Matsumoto Kenji a toujours eu de grandes difficultés à communiquer, y compris avec son avocat.
Pour signer notre pétition en faveur de Matsumoto Kenji, c’est ici.