Lorsqu’il est entré en fonction en janvier 2009, le président Barack Obama a promis de trouver une solution pour les prisonniers de Guantánamo et de fermer le centre avant un an.
En outre, il a ordonné que l’Agence centrale du renseignement (CIA) cesse d’utiliser les techniques d’interrogatoire « renforcées » et les « sites noirs ». Il a toutefois adopté le paradigme unilatéral et biaisé de la « guerre mondiale » et accepté, dans ce contexte, les détentions à durée illimitée.
Son gouvernement a ainsi affirmé en 2010 qu’une cinquantaine de détenus de Guantánamo ne pouvaient être ni inculpés ni libérés, mais devaient être maintenus en détention militaire pour une durée indéterminée, sans inculpation ni jugement. Il a instauré un moratoire sur le rapatriement de détenus yéménites et déclaré que 30 d’entre eux seraient maintenus en détention « conditionnelle » en raison des « conditions actuelles de sécurité au Yémen ». Ce moratoire est toujours en vigueur.
Plus de 11 ans après l’ouverture du camps, des affrontements de plus en plus violents opposants détenus et gardiens ont lieu à Guantánamo.
Trois mois déjà que la tension monte.
43 des 166 prisonniers sont en grève de la faim, 13 d’entre eux étant alimentés de force.
Selon les avocats des détenus, « la grève a été lancée le 6 février pour protester contre leur détention illimitée, une détérioration de leurs conditions carcérales et une opération de lutte contre la contrebande impliquant la fouille de leur Coran », ce qu’ils considèrent comme une profanation. (source Washington Post )
60 détenus du camps 6 ont alors été mis à l’isolement dans des cellules individuelles.
Certains détenus ont couvert les caméras et les fenêtres afin d’empêcher leur surveillance.
Les gardiens ont lancé un raid le 13 avril dernier contre les détenus des parties communes du camp 6. Ils ont été accueillis à coup de balai…
L’assaut a été mené au lendemain du départ de la Croix Rouge, venue en visite pendant trois semaines afin d’ »examiner les prisonniers et de connaître les circonstances de cette grève de la faim »…
Sur ce lien, 10 photos de l’intérieur du camp… sur le site de « The Miami Herald »
Hauts de Bièvre 
Beaucoup de personnes, toutes les minutes s’écroulent sous le poids et l’atrocité de la torture dans lieux de détention mais surtout dans des endroits tenus secrèts et insoupçonnables. Pour échapper aux possibles témoignages, les détenus sont conduits dans pays où la torture relève de l’ordinaire en Europe et en Asie. Pour cela, les tortionnaires louent des avions dans la plus grande discrétion pour le transfert des présumés terroristes vers des camps de détentions secrets installés parfois même en haute mer sur des bateaux. Vous comprendrez que sans la complicité de certains gouvernements tapis dans dans l’ombre surtout en Europe, ses restitutions n’auraient pas été possibles.
En fait, GUANTANAMO n’est que la partie visible de l’iceberg. Ils existe une multitude de camps de torture dans tous les continents de ce monde d’injustices. Amnesty est entrain de voir comment surveiller les centres de détention pour prévenir de telles horreurs qui débutent souvent aux moments d’arrestations et d’interrogations dans les commissariats de police afin d’arracher de faux aveux à des gens qui sous le pois de la torture reconnaissent n’importe quoi. Imaginer qu’on veuille vous soutirer des informations avec votre ongle bien coincée dans une pince, entrain de l’arracher! nous serons capables d’avouer le plus abominable des crimes pour arrêter cette souffrance extrême. Et sous le poids de la torture beaucoup d’innocents croupissent dans les pires lieux de détention comme l’ont témoigné certains rescapés de Guantanamo tel que Rassoul Koudaev du Caucase du Nord en Russie. Rassoul a passé deux années infernales à Guantanamo. Il a été arrêté à nouveau pour un attentat mais clame toujours son non implication à de tels évènements. Constatons donc qu’il n’ y a aucune raison qui puisse justifier la torture car même coupable, Amnesty est convaincu par principe que chaque présumé coupable d’actes de terrorisme a droit à un procès équitable. Cela pourrait permettre même aux victimes du terrorismes de se libérer du joug d’éventuelles dépressions nerveuses liées à des faits vécus directement ou indirectement. FERMONS GUANTANAMO ET LUTTONS POUR DES PROCÈS ÉQUITABLES EN FAVEUR DE SES DÉTENUS.